
Réussir son intégration dans une nouvelle entreprise est certainement l’un des challenges les plus stimulants d’une carrière professionnelle. Que cela s’agisse d’un tout premier emploi ou même du énième, s’adapter à un environnement nouveau, adhérer à une nouvelle culture d’entreprise et faire connaissance avec les collaborateurs sont des défis qui peuvent être à la fois excitants et stressants.
Du côté de l’employeur, un accueil chaleureux et une intégration complète des nouveaux employés sont des clés de réussite des futures missions. Accompagner le nouvel embauché dans sa prise de poste permet effectivement de le rendre plus rapidement opérationnel, productif et autonome. Une stratégie d’intégration bien structurée impacte la qualité de la relation employeur-employé ainsi que l’engagement de l’employé au sein de l’entreprise.
Selon une étude publiée par la Direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques (DARES)*, dans les douze premiers mois d’un CDI, le risque de rupture est relativement élevé (à environ 38,9 % pour l’année 2016). La première raison évoquée par les salariés est qu’ils se sentent mal intégrés : les premières semaines voire les premiers mois dans l’entreprise ne sont pas à la hauteur de leurs attentes. Autre statistique-clef, provenant d’une étude effectuée par Stepstone en 2017**, portant sur 11 238 personnes venant de sept pays européens, plus de 31,2 % des nouveaux salariés européens au sein d’une entreprise seraient touchés par l’ennui au travail. Ces chiffres poussent les entreprises à réaliser combien le sujet est sérieux, autant pour l’employé que pour l’entreprise. En effet, plus l’employé réussira son intégration, plus s’épanouira professionnellement et ainsi apportera à l’entreprise son enthousiasme et une qualité de travail.
Une bonne perception de la QVT est tout aussi déterminante pour l’intégration en entreprise
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Qualité de Vie au Travail (QVT) peut se définir comme « la perception qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquel il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes. »
Si autrefois les entreprises se préoccupaient essentiellement de la santé physique de l’employé, aujourd’hui, la QVT élargit son champ d’action et prend en compte la santé psychologique du salarié ainsi que le rôle et l’implication du manager dans l’épanouissement global de son équipe. Les actions en QVT entrent davantage dans les stratégies RH. Elle concerne l’ensemble des entreprises, quelles que soient leurs dimensions, et l’ensemble des salariés, quels que soient leurs postes et fonctions. Un récent sondage réalisé par OpinionWay*** révèle d’ailleurs que 66 % des salariés français ne se sentent pas protégés contre le stress, ni contre le burn-out (61 %).
Pour ce qui est de la réussite de l'entrée organisationnelle d’un nouveau salarié, la perception qu’il aura de la QVT sera déterminante.
La parentalité au travail, l’un des plus grands éléments constitutifs de la QVT


Un parent heureux est plus naturellement un salarié heureux, et ceci est d’autant plus vrai pour un nouvel embauché. En moyenne, un salarié devient parent pour la première fois à l’âge de 28 ans (source INSEE 2016), période durant laquelle la vie professionnelle est en pleine évolution.
** Les Européens sont-ils satisfaits de leur ambiance de travail ? http://www.stepstone.fr/content/fr/fr/career/enquete_ambiancetravail.htm