La parentalité en entreprise, un enjeu RSE à part entière

La parentalité, un enjeu de société

Aujourd’hui, le fait d’avoir un enfant n’est toujours pas neutre en matière de carrière, en particulier pour les femmes. Ainsi, selon l’Insee, un tiers des salariés déclarent que la parentalité a eu un impact sur leur parcours. Les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à faire ce constat. Mais hommes et femmes se retrouvent pour reconnaître, à 61%, qu’il est difficile de concilier responsabilités familiales et vie professionnelle. Et selon cette étude Opinionway pour La Maison Bleue, 91% des salariés attendent de leur entreprise qu’elle agisse en faveur de la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle.
Pour l’entreprise adopter une vision stratégique prenant en compte l’intérêt collectif et les facteurs d’engagement des collaborateurs est essentiel. Toutes les composantes de la RSE sont là.

La parentalité est une compétence

Comme toute action RSE, l’aide à la parentalité est bénéfique à l’entreprise sur le long terme, par de multiples canaux.
Pour les parents de jeunes enfants, la conciliation vie personnelle/vie professionnelle est une source de stress importante. Réduire ce stress est un levier d’engagement, de fidélisation et d’efficacité. Une entreprise qui a investi dans la formation d’une collaboratrice n’a pas intérêt à la voir partir après la naissance d’un enfant, sous la pression des horaires, alors que des solutions simples auraient pu être trouvées pour réduire la tension.
Intégrer les parents à l’organisation de l’entreprise répond aussi à un impératif de diversité : le fait d’avoir des collaborateurs de profils différents permet d’avoir une vision plus large de son marché. A cet égard, la parentalité est une compétence : outre le sens pratique de l’organisation qu’elle requiert, elle permet d’avoir une meilleure compréhension de ce segment important de la clientèle que sont les parents.
Autant de raisons pour mettre en œuvre une politique délibérée en direction des salariés-parents.

Les actions possibles : aménager le temps de travail…

Parmi les actions les plus souvent mises en place, selon l’observatoire de la qualité de vie au travail, on trouve en 1re et 3e place la flexibilité des horaires et les arrangements quotidiens (par exemple, éviter les réunions tôt le matin et tard le soir). Des mesures relativement limitées, donc, qui relèvent surtout de la souplesse managériale et qui ne devraient pas cibler spécifiquement les parents.
Une politique RSE de la parentalité peut aller beaucoup plus loin. L’aménagement du temps de travail peut aussi passer, par exemple, par du télétravail. Cela ne résout pas les problèmes de garde ou de sortie d’école, mais peut simplifier le quotidien du salarié en réduisant les temps de transport, voire en lui permettant d’aller chercher un enfant trop jeune pour rentrer seul mais capable d’être en autonomie une fois à la maison. En définitive, tout le monde est gagnant : le collaborateur peut travailler davantage, avec moins de stress donc plus efficacement, et son problème logistique trouve une solution.
En matière d’aménagement du temps de travail, n’oublions pas non plus les congés maternité/paternité : certaines entreprises proposent de prendre en charge une partie du congé parental, au-delà du congé maternité légal ; d’autres, comme Engie, expérimentent depuis 2018 un allongement du congé paternité à 6 semaines après la naissance d’un enfant.

…travailler moins ?…

En seconde position des actions citées par l’Observatoire, on trouve le passage à temps partiel après la naissance d’un enfant. Cela peut être une bonne solution si cela correspond à un projet de vie voulu par le parent. Mais il arrive aussi que celui-ci, ou plus souvent, statistiquement, celle-ci soit contrainte à réduire ses horaires, et donc son revenu, pour assurer la garde du mercredi. Le coût d’une garde d’enfant pour une journée entière n’est pas toujours contrebalancé par le salaire d’une journée de travail ! En proposant des solutions de garde pratiques et abordables, ou du conseil et des aides financières pour en trouver une, l’entreprise peut permettre au collaborateur qui le souhaite de rester à temps plein. Sa liberté de choix dans la gestion de sa carrière s’en trouve accrue. Dans l’état actuel du partage des tâches liées aux enfants, c’est aussi un pas en avant vers l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
De fait, une politique RSE de la parentalité peut inclure également une dimension « carrière » : il s’agit de faire en sorte que la parentalité ne soit pas un obstacle à la poursuite de son parcours professionnel par le collaborateur-parent. C’est le rôle de l’entretien professionnel de retour de congé maternité ou paternité, qui est obligatoire. Cet entretien est l’occasion de faire le point sur les attentes du collaborateur, le mettre au courant de l’avancement des projets et réfléchir à son avenir professionnel et aux formations qu’il pourrait suivre. L’organisation du travail peut être évoquée également à ce moment-là, surtout si du temps partiel ou du télétravail sont requis.

…ou proposer des services aux salariés

Il peut s’agir de conseil et d’accompagnement dans la recherche de solutions de garde, mais aussi de ressources pédagogiques à destination des enfants ou des parents.
En matière de services aux salariés, La Maison Bleue est l’alliée privilégiée de votre politique RSE de parentalité. Elle vous permet notamment de proposer à vos collaborateurs des places en crèche d’entreprise dans les meilleures conditions de qualité d’accueil. Pour des salariés parents, disposer d’une place en crèche représente un facteur de fidélisation très important. L’offre Familizy aide également vos salariés à trouver des solutions à des problématiques larges de la parentalité : garde d’enfants à domicile, soutien scolaire, aide aux seniors, etc. Un bon moyen d’abaisser le niveau de stress et de permettre à chacun de donner le meilleur.